La piste d'un acte de piraterie aérienne n'est "pas exclue" pour expliquer la chute de l'appareil, a par ailleurs indiqué à l'AFP l'Etat-major de l'armée grecque.
"Un acte de piraterie aérienne est une possibilité", a déclaré Gerassimos Kalpoyannakis, porte-parole de l'Etat-major. Les deux F-16 qui ont escorté l'appareil avant sa chute "ont vu une situation qui n'était pas normale dans le cabine de pilotage", a-t-il ajouté.
Il a précisé que l'avion s'est écrasé sur une zone non-habitée à Varnava, à une quarantaine de km au nord-est d'Athènes, et non sur la presqu'ile d'Eubée, comme la tour de contrôle de l'aéroprot d'Athènes l'avait indiqué dans un premier temps.
L'aéroport avait perdu tout contact avec l'appareil, alors qu'il devait atterrir en fin de matinée. Deux avions militaires envoyés en reconnaissance l'avaient localisé volant au dessus de la presqu'ile d'Eubée (nord-est d'Athènes) mais "ont aperçu les pilotes pliés en deux dans la cabine de pilotage", a-t-il indiqué.
Des équipes de secours, pompiers et ambulances ont été dépêchées sur place, tandis que tous les hôpitaux de la région ont été mis en état d'alerte, a-t-il ajouté.
115 passagers sont à bord, avec 6 membres d'équipage, selon la même source.