18 mai 2005
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L'un des dix derniers "poilus" de la Première guerre mondiale, Claude-Marie Boucaud, est décédé mardi, à l'âge de 110 ans, a-t-on appris mercredi auprès de la délégation départementale de l'Ain de l'Office national des Anciens combattants (Onac).
Avec le décès de M. Boucaud, il ne reste désormais plus que 9 "poilus" encore en vie, tous centenaires, sur les 8,5 millions de soldats mobilisés durant ce conflit. Il était le deuxième en âge des soldats de la Grande guerre encore en vie.
Né le 12 août 1895 à Saint-Germain de Brionnais (Saône-et-Loire), Claude-Marie Boucaud avait été mobilisé le 20 décembre 1914 dans le 133e régiment d'infanterie de Belley (Ain).
Il avait été blessé à deux reprises, une fois par un éclat d'obus, dans la Somme, à la bataille du Mont Curlu, en juillet 1916, puis au Chemin des Dames, par une balle de mitraillette qui lui avait broyé la cheville.
Après la guerre, il devint mécanicien pour les chemins de fer PLM, puis chauffeur de locomotives, prenant sa retraite à 58 ans en 1946.
Il s'installe ensuite à Priay (Ain), au hameau de Bellegarde, avec son épouse, décédée en 1979, avec laquelle il a eu un fils, Fernand, âgé aujourd'hui de 80 ans.
Titulaire de la Croix de guerre, il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1983, puis Officier en 1996.
Selon des témoins qui l'ont bien connu, M. Boucaud, toujours vêtu d'un costume-cravate, écrivait quotidiennement son journal dans un carnet de notes et lisait encore son journal sans lunettes.
Etonnant de vitalité, il avait fêté ses 108 ans en faisant son baptême de l'air à Ambérieux (Ain).
Il allait régulièrement dans des écoles relater son expérience aux élèves et essayer de transmettre son pacifisme. "Je n'ai pas de haine des Allemands, c'était des patriotes comme nous", expliquait-il.
Avec le décès de M. Boucaud, il ne reste désormais plus que 9 "poilus" encore en vie, tous centenaires, sur les 8,5 millions de soldats mobilisés durant ce conflit. Il était le deuxième en âge des soldats de la Grande guerre encore en vie.
Né le 12 août 1895 à Saint-Germain de Brionnais (Saône-et-Loire), Claude-Marie Boucaud avait été mobilisé le 20 décembre 1914 dans le 133e régiment d'infanterie de Belley (Ain).
Il avait été blessé à deux reprises, une fois par un éclat d'obus, dans la Somme, à la bataille du Mont Curlu, en juillet 1916, puis au Chemin des Dames, par une balle de mitraillette qui lui avait broyé la cheville.
Après la guerre, il devint mécanicien pour les chemins de fer PLM, puis chauffeur de locomotives, prenant sa retraite à 58 ans en 1946.
Il s'installe ensuite à Priay (Ain), au hameau de Bellegarde, avec son épouse, décédée en 1979, avec laquelle il a eu un fils, Fernand, âgé aujourd'hui de 80 ans.
Titulaire de la Croix de guerre, il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1983, puis Officier en 1996.
Selon des témoins qui l'ont bien connu, M. Boucaud, toujours vêtu d'un costume-cravate, écrivait quotidiennement son journal dans un carnet de notes et lisait encore son journal sans lunettes.
Etonnant de vitalité, il avait fêté ses 108 ans en faisant son baptême de l'air à Ambérieux (Ain).
Il allait régulièrement dans des écoles relater son expérience aux élèves et essayer de transmettre son pacifisme. "Je n'ai pas de haine des Allemands, c'était des patriotes comme nous", expliquait-il.
© 2005 AFP