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1 mai 2005 7 01 /05 /mai /2005 00:00
Da Vinci Code
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Description

Attention : Ce qui suit dévoile tout ou partie de l'œuvre !

Da Vinci Code (The Da Vinci Code) est un roman écrit par Dan Brown en 2003. Il raconte l'histoire d'un symbologiste nommé Robert Langdon, entraîné malgré lui lors d'un voyage à Paris dans l'affaire du meurtre du conservateur du musée du Louvre nommé Jacques Saunière qu'il devait rencontrer le jour même. Saunière, ainsi que les autres membres de sa confrérie, le Prieuré de Sion, a été assassiné par un membre de l'Opus Dei, organisation religieuse désireuse de se procurer un objet protégé par le Prieuré de Sion. Malheureusement pour Langdon, tout semble l'accuser de ce crime et il va devoir, avec l'aide de la petite-fille de Saunière, Sophie Neveu, prouver son innocence, et découvrir puis protéger l'objet tant convoité du Vatican.

Le livre est rempli de clés et d'allusions, comme le nom de Saunière faisant référence au nom du religieux à l'origine de l'affaire du trésor des Templiers de Rennes-le-Château.

Il faut noter dans ce livre certaines légèretés prises avec la réalité, notamment dans des descriptions de Paris : absence des monuments cités dans l'Eglise Saint-Sulpice, possibilité de tourner à gauche depuis la place de l'Étoile, trains pour Lyon partant de la Gare Saint-Lazare, etc. Ce qui peut désorienter les touristes américains lors de leur visite.


Personnages

Les principaux personnages de l'histoire sont :

  • Robert Langdon : professeur de symbologie religieuse à l'université de Harvard
  • Jacques Saunière : le conservateur du musée du Louvre
  • Sophie Neveu : petite-fille de Jacques Saunière, cryptologiste travaillant pour la police française
  • Bézu Fache : commissaire de la police judiciare française
  • Silas : albinos dévoué à l'Opus Dei
  • Monseigneur Manuel Aringarosa : dirigeant de l'Opus Dei, à New-York
  • André Vernet : directeur de la banque de Zurich à Paris
  • Sir Leigh Teabing : historien anglais, chevalier de la couronne, spécialiste du Graal, ami de Langdon
  • Rémy Legaludec : chauffeur de Teabing


Commentaires

Jeu de piste construit à partir de nombreux éléments historiques et religieux, exploitant avec efficacité la théorie du complot, le roman est un phénomène de l'édition au niveau mondial, ayant été vendu à plus de 20 millions d'exemplaires en moins de 2 ans, dont plus de 1,5 million en France, où se passe la majeure partie de l'action.

Son succès a engendré tout un mouvement économique notamment avec un lot de livres "décodant" les environnements dans lesquels évoluent les personnages, des circuits touristiques sur les traces de ceux-ci, quantité d'émissions de radio et TV, des débats, une moisson d'articles, etc.

"L'éclairage religieux" porté par le livre et l'ampleur de son succès ont amené le Vatican à condamner le livre en mars 2005.


La controverse

plot
Cet article est en travaux. Tant que cet avis n'aura pas disparu, veuillez en considérer le plan et le contenu encore incomplets et en préparation, temporaires et sujets à caution. Si vous souhaitez participer, il vous est recommandé de consulter sa page de discussion au préalable, où des informations peuvent être données sur l'avancement des travaux.

Bien que le Da Vinci Code se soit toujours présenté comme une fiction et non une thèse, l’auteur entretient savamment la confusion, mêlant réalité, vraisemblable, et pure invention, au point que certains américains crédules ont radicalement renoncé à leur foi chrétienne. Une analyse complète des pseudo-théories présentes dans l’ouvrage paraît nécessaire non pas pour défendre l’église catholique mais pour rappeler avec force le distinguo entre fiction et réalité.

Dès le préambule du livre les choses se gâtent : l’auteur affirme l’existence d’une société secrète, le Prieuré de Sion, fondée en 1099 et ayant comporté dans ses rangs Newton, Hugo, Claude Debussy et Léonard de Vinci, la réunion de tous ce beau monde étant prouvé par des documents secrets datant de 1975… Plus sérieusement la dite organisation remonte à la « révélation » de Pierre Plantard, en décembre 1940. L’homme fils de valet de chambre se déclare descendants de Mérovingien, crée un « comité d’épuration de la France » de bon ton à l’époque pour finalement déclarer après guerre être le dépositaire d’une organisation cachée : le Prieuré de Sion. Il commencera d’abord à déposer les statuts en la préfecture de Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie) le 7 mai 1956 pour officialiser la « grande révélation » et fabriquera un peu plus tard des faux parchemins détaillant… la royale ascendance de Plantard (qui – noblesse oblige – a ajouté «de Saint Clair» à son nom), la fondation du Prieuré de Sion en 1099 et la liste de ses grands maîtres (Léonard de Vinci...). Attribuant le tout au célèbre abbé Saunière et ayant même l’audace de déposer "cette création" à la Bibliothèque de France !


Mais le plus intéressant dans cette grande théorie c’est la mission attribuée au Prieuré de Sion : protéger la descendance des mérovingiens… qui serait celle de Jésus et Marie-Madeleine ! Rappelons pour l’aspect théologique que ce dernier nom regroupe trois personnages des Evangiles la pécheresse qui oignit de parfum les pieds du Christ et obtint son pardon, Marie de Magdala qui reconnut Jésus ressuscité près de son tombeau, Marie de Béthanie, soeur de Lazare et de Marthe.

Pour justifier cette affirmation le livre dit que dans le contexte social de l’époque n’être pas marié après 20 ans relève presque de l’impossible, en citant entres autres les manuscrits de la Mer Morte. Dommage, la partie traduite de ce texte ne traite absolument pas de Jésus nous relate l’Ancien Testament tel que l’enseignait la puissante secte des Esséniens, composée d’hommes astreint au célibat !

L’autre « grande preuve » du Da Vinci code serait la richesse prétendue miraculeuse des Templiers qui auraient détenus cette « vérité cachée ». Dans les faits point de mystère à cette manne d’or. Créé aux alentours de 1120 l'ordre des Pauvres Chevaliers du Christ deviendra l'Ordre des Templiers, après que Baudouin II, roi de Jérusalem fit don aux moines-soldats de la partie méridionale du temple (le fameux temple de Jérusalem, rasé et pillé par Titus). Ils sont exemptés de taxes pontificales dès 1199 et leur mission de protection des pèlerins les place aux premières loges des conquêtes d'Antioche, de Saint Jean d'Acre, de Constantinople et de Jérusalem. A la fin du XIIIe siècle, ils administrent plus de 13 provinces en Europe et en Palestine. Ne cherchez pas plus loin l'origine d'un trésor. Quant à sa disparition tout aussi explicable : l'ordre est dissous en 1311, puis en 1314, Jacques de Molay, dernier chef de l’organisation, est brûlé sur ordre de Philippe le Bel. Résultat des courses : c'est l'ordre des Hospitaliers qui héritera de tous leurs biens. Et dudit trésor.

En outre Léonard de Vinci était certes un sacré farceur, ainsi les spécialistes vous diront que la Joconde est un autoportrait (!), cependant l’histoire brownienne de Marie Madeleine représentée sur la Cène du célèbre maître italien est fausse.

Dan Brown s'est inspiré, quand il n'a pas recopié directement, un livre polémique écrit par trois britanniques (Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln) en 1982, publié la même année à Londres et sorti en 1983 en France sous le titre de L'Énigme sacré. On y retrouve l'histoire de l'Abbé Saunière, du trésor des templiers , de la création du sois-disant prieuré de Sion et sa mission de protection des descendants du Christ, et la liste des Grands-Maîtres de ce prieuré telle qu'elle apparaît dans le Da Vinci Code.

A l'issue de cette analyse il semble difficilement possible de considérer le Da Vinci Code comme un roman historique.

Adaptation au cinéma

The Da Vinci Code sera bientôt adapté au cinéma par Ron Howard, meilleur réalisateur aux Oscars en 2002 pour Un Homme d'exception.

Le casting actuellement prévu est :

La sortie du film est prévue pour le 17 mai 2006.

Bibliographie

  • Dan Brown, The Da Vinci Code, édition originale, éd. Doubleday, 2003, ISBN 0385504209 ; Da Vinci Code, éd. française chez Jean-Claude Lattès, 2004.
  • Marie-France Etchegoin et Frédéric Lenoir, « Code Da Vinci » : l'enquête, éd. Robert Laffont, 2004. Mise au point des connaissances actuelles sur les thèmes abordés dans le roman.
  • Simon Cox, Le Code Da Vinci décrypté, éd. le Pré au Clercs, 2004.
  • Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln, L'énigme sacrée, éditions Pygmalion/Gérard Watelet (pour l'édition en français), 1983.

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